forêt des histoires - novels forest
exhibition in Toulouse- 1998
LA FORET DES HISTOIRES (I)
L'histoire des arbres à mots : les arbres à mots nous racontent une légende lointaine, la légende des forêts et des racines. Loin ô loin cette immense forêt. Loin, ô loin, dans la mémoire, cette immense forêt. Les arbres parlent, les arbres racontent. Ils content la vie de la terre, la vie du ciel. Ils vivent debout, en eux mille feuilles, mille mots chuchotés, il suffit d'être en eux, au coeur de l'histoire, de fermer les yeux et de voler toujours. Toujours les mêmes mots, toujours les mêmes histoires. L'histoire d'une racine, l'histoire de la voûte du ciel. Ils respirent sans bruit, ils vivent en parlant, en chuchotant le coeur ouvert.
Combien d'hommes se sont perdus, combien d'hommes les ont cherché. Après des siècles, ils arrivent au centre de cette forêt, la forêt de toutes les histoires. Là, ils s'arrêtent écouter battre leur coeur. Là ils entendent leur histoire.
LA FORET DES HISTOIRES (II)
Le long d'un long .....en...., il existe un sorcier qui connaît l'ensemble des histoires. Sur les longues écorces, les hommes venue de toute part cherchent leur histoire. C'est une longue quête, une longue marche vers cette forêt dont parle les légendes.
Longtemps, longtemps, les hommes cherchent cette forêt oubliée, cette forêt oubliée de leur mémoire ..... dans un ...... et que leur mémoire assaille. La foule des arbres jeunes, des arbres qui connaissent l'ensemble des hommes, la forêt des ..... , .......de la vie, et de la .......
L'on raconte que les arbres ont les écorces écrites et que les hommes cherchent leur arbre, leur double sur lequel est écrit leur vie. Un sorcier habite dans cette forêt pour la garder des esprits malfaisants. Il est sage, il ne cherche pas, lui, ce que tous recherchent. Il ne cherche pas son histoire comme l'ensemble des quêteurs. Il n'indique pas non plus l'arbre correspondant à chacun. Cette homme connaît l ' histoire de tous les hommes, moins la sienne.
Ils viennent là après un long voyage. Ils viennent de tous les arbres de la mémoire et des arbres vie. Ils tombent alors en admiration devant la forêt des mots, la forêt qui n'existe que pour les histoires qu'elles racontent sans fin et silencieuse. Après une si longue recherche, les hommes tombent dans l'ombre fraîche, comme dans le ventre de leur mère. Les plus sages se contentent de rester ici - dans l'ombre réparatrice de la chair et de la terre, dans le cœur de la terre et du ciel. Les plus fous courent en tout sens, cherchent l'arbre qui leur racontera l'inracontable,......., ce qu'il ne devrait pas savoir. Les plus sages restent à contempler le ciel et les racines, restent à n'être qu'eux même enfin dans la dernière paix. Ils se rassemblent alors, se parlent des plus belles histoires qu'ils ont découverts, comme celle des mille et une nuits. Ils s'indiquent tel conte inconnu, tel.... au fond d'une clairière. Ce sont des lumières d'âme, ce sont les habitants de cette forêt de mot. Ce peuple ....... vit dans les arbres hauts prés du ciel. Ils écoutent le vent, écoutent la lune. Grand silence en eux, Grande parole. Ô si ils pouvaient écouter, Ô si ils pouvaient parler. Je ne sais si ce que l'on m'a raconté est vrai. Je ne sais pas si cette forêt existe. Je sais qu'elle existe dans ma mémoire, dans nos mémoires.
Que cette forêt est simple, que cette forêt est belle d'exister. Mille mots en elle, mille histoires. Mill habitants sages et fous la peuplent comme un autre comme un autre pays. Ils ne restent qu'à fermer les yeux, qu'à écouter danser les images lointaines. Ils ne restent qu'à sentir le vent des mots sur les ..., le vent des contes. Grandes puissance en ces arbres, grande vie. Attachés au ciel, attachés à la terre. Simplement reliés par des mots, de longues phrases comme des veines, de longues histoires comme des racines s'enfonçant dans tous les passés, tous les futurs. Feu du ciel, feu de la terre. Et quelques lettres dansent tout simplement au milieu de ces deux ... de rêve. Quelques mots en haut lieu, quelques rêves légèrement oubliés ........ si vieux.
Le plus haut des arbres est celui ci, on ne voit ni ses racines, ni sa cime, on ne voit que sa vie et pourtant, il suffit de fermer les yeux et de ....
LA FORET DES HISTOIRES (III)
Quelques traits, la forme des racines, la joie des mains..., l'art vibrant, l'œil de toutes les joies. Force et sérénité, les hommes y cherchent ce qu'ils n'ont pas. Les feuilles volent haut et loin. L'ombre est pure, grande foi en ...
Le long.., car..., le..., des...., un arbre l'histoire d'un enfant, c'est l'histoires de 2 coeurs qui se ressemblent, l'arbre et l'enfant grandissent ensemble, le... de la mère vivent avec la mère aimé. Ils ne révèlent à l'homme que les yeux fermés et voir son arbre pousser en eux doucement et sereinement. Le jeune arbre est beau de promesse, beau de combat en mouvement. Il frémit au premier froid dans un grand mouvement de mots.
L'arbre devient le personnage principal. Il est en nous, il boit la terre et le ciel, grande sagesse en lui, grande victoire entre ses ramures. Il va haut, il va loin, simplement quelques mots pour lui rendre hommage, quelques lignes comme une ode à un arbre.
Soleil et debout, la simple joie d'être arbre. L'arbre décrit, l'arbre boit l'air, le ciel et la terre.
En soi la sagesse des feuilles , le bruit des feuilles en lui et l'écorce sur l'arbre.
exhibition in Toulouse- 1998
LA FORET DES HISTOIRES (I)
L'histoire des arbres à mots : les arbres à mots nous racontent une légende lointaine, la légende des forêts et des racines. Loin ô loin cette immense forêt. Loin, ô loin, dans la mémoire, cette immense forêt. Les arbres parlent, les arbres racontent. Ils content la vie de la terre, la vie du ciel. Ils vivent debout, en eux mille feuilles, mille mots chuchotés, il suffit d'être en eux, au coeur de l'histoire, de fermer les yeux et de voler toujours. Toujours les mêmes mots, toujours les mêmes histoires. L'histoire d'une racine, l'histoire de la voûte du ciel. Ils respirent sans bruit, ils vivent en parlant, en chuchotant le coeur ouvert.
Combien d'hommes se sont perdus, combien d'hommes les ont cherché. Après des siècles, ils arrivent au centre de cette forêt, la forêt de toutes les histoires. Là, ils s'arrêtent écouter battre leur coeur. Là ils entendent leur histoire.
LA FORET DES HISTOIRES (II)
Le long d'un long .....en...., il existe un sorcier qui connaît l'ensemble des histoires. Sur les longues écorces, les hommes venue de toute part cherchent leur histoire. C'est une longue quête, une longue marche vers cette forêt dont parle les légendes.
Longtemps, longtemps, les hommes cherchent cette forêt oubliée, cette forêt oubliée de leur mémoire ..... dans un ...... et que leur mémoire assaille. La foule des arbres jeunes, des arbres qui connaissent l'ensemble des hommes, la forêt des ..... , .......de la vie, et de la .......
L'on raconte que les arbres ont les écorces écrites et que les hommes cherchent leur arbre, leur double sur lequel est écrit leur vie. Un sorcier habite dans cette forêt pour la garder des esprits malfaisants. Il est sage, il ne cherche pas, lui, ce que tous recherchent. Il ne cherche pas son histoire comme l'ensemble des quêteurs. Il n'indique pas non plus l'arbre correspondant à chacun. Cette homme connaît l ' histoire de tous les hommes, moins la sienne.
Ils viennent là après un long voyage. Ils viennent de tous les arbres de la mémoire et des arbres vie. Ils tombent alors en admiration devant la forêt des mots, la forêt qui n'existe que pour les histoires qu'elles racontent sans fin et silencieuse. Après une si longue recherche, les hommes tombent dans l'ombre fraîche, comme dans le ventre de leur mère. Les plus sages se contentent de rester ici - dans l'ombre réparatrice de la chair et de la terre, dans le cœur de la terre et du ciel. Les plus fous courent en tout sens, cherchent l'arbre qui leur racontera l'inracontable,......., ce qu'il ne devrait pas savoir. Les plus sages restent à contempler le ciel et les racines, restent à n'être qu'eux même enfin dans la dernière paix. Ils se rassemblent alors, se parlent des plus belles histoires qu'ils ont découverts, comme celle des mille et une nuits. Ils s'indiquent tel conte inconnu, tel.... au fond d'une clairière. Ce sont des lumières d'âme, ce sont les habitants de cette forêt de mot. Ce peuple ....... vit dans les arbres hauts prés du ciel. Ils écoutent le vent, écoutent la lune. Grand silence en eux, Grande parole. Ô si ils pouvaient écouter, Ô si ils pouvaient parler. Je ne sais si ce que l'on m'a raconté est vrai. Je ne sais pas si cette forêt existe. Je sais qu'elle existe dans ma mémoire, dans nos mémoires.
Que cette forêt est simple, que cette forêt est belle d'exister. Mille mots en elle, mille histoires. Mill habitants sages et fous la peuplent comme un autre comme un autre pays. Ils ne restent qu'à fermer les yeux, qu'à écouter danser les images lointaines. Ils ne restent qu'à sentir le vent des mots sur les ..., le vent des contes. Grandes puissance en ces arbres, grande vie. Attachés au ciel, attachés à la terre. Simplement reliés par des mots, de longues phrases comme des veines, de longues histoires comme des racines s'enfonçant dans tous les passés, tous les futurs. Feu du ciel, feu de la terre. Et quelques lettres dansent tout simplement au milieu de ces deux ... de rêve. Quelques mots en haut lieu, quelques rêves légèrement oubliés ........ si vieux.
Le plus haut des arbres est celui ci, on ne voit ni ses racines, ni sa cime, on ne voit que sa vie et pourtant, il suffit de fermer les yeux et de ....
LA FORET DES HISTOIRES (III)
Quelques traits, la forme des racines, la joie des mains..., l'art vibrant, l'œil de toutes les joies. Force et sérénité, les hommes y cherchent ce qu'ils n'ont pas. Les feuilles volent haut et loin. L'ombre est pure, grande foi en ...
Le long.., car..., le..., des...., un arbre l'histoire d'un enfant, c'est l'histoires de 2 coeurs qui se ressemblent, l'arbre et l'enfant grandissent ensemble, le... de la mère vivent avec la mère aimé. Ils ne révèlent à l'homme que les yeux fermés et voir son arbre pousser en eux doucement et sereinement. Le jeune arbre est beau de promesse, beau de combat en mouvement. Il frémit au premier froid dans un grand mouvement de mots.
L'arbre devient le personnage principal. Il est en nous, il boit la terre et le ciel, grande sagesse en lui, grande victoire entre ses ramures. Il va haut, il va loin, simplement quelques mots pour lui rendre hommage, quelques lignes comme une ode à un arbre.
Soleil et debout, la simple joie d'être arbre. L'arbre décrit, l'arbre boit l'air, le ciel et la terre.
En soi la sagesse des feuilles , le bruit des feuilles en lui et l'écorce sur l'arbre.